Page 42 - Adec-Bulletin 04-2005
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Bulletin de l’Association “Les Amis de Comiac” (ADEC)                                              Numéro 4  -  Mai 2005  -  Page 43

                                                 BON APPÉTIT !


                                                    Par Colette POISOT


                    ’est un vieux légume, de triste mémoire pour
                C  ceux  et celles  qui en consommèrent  pendant
                la guerre de 39/45 quand ce tubercule remplaçait
                la  pomme  de  terre,  introuvable  dans  les  villes.
                Mais il n’est pas oublié car, outre son utilisation
                dans l’alimentation des animaux, il est remis au
                goût   du    jour   par   quelques    cuisiniers
                « écologistes ». Alors pourquoi ne pas en parler !


                        LE TOPINAMBOURG

                Ce tubercule, qui ne gèle jamais, offre en hi-
                ver  quelques  ressources  pour  la  cuisine.
                Après  l'avoir  bien  lavé,  pour  le  débarrasser
                de  la  terre  qui  reste  attachée  aux  aspérités
                dont il est couvert, on le pèle et on l'essuie.
                On  peut  l'employer  dans  les  fricassées  de
                poulet, dans les matelotes et dans plusieurs
                sauces, à la place des fonds d'artichaut, dont
                il rappelle la saveur.



                Topinambours au gratin. - Après les avoir
                lavés, pelés et essuyés, on les coupe par tran-
                ches  peu  épaisses  et  on  les  met,  avec  du
                beurre, des fines herbes hachées, du sel, du
                poivre,  dans  un  plat  qui  puisse  supporter
                l'action du feu : on mouille avec du bouillon
                ou de l'eau, et on saupoudre le tout de chape-
                lure. Il faut mettre dessus et dessous un feu
                modéré,  et  laisser  cuire  pendant  une  heure
                très doucement. On les sert dans le plat où
                ils ont cuit. En laissant achever la cuisson à
                découvert, ils rissolent et sont meilleurs, on
                peut  se  dispenser  d'y  mettre  des  fines  her-
                bes.

                Topinambours frits.  -  On  les  coupe  en
                tranches épaisses et on  les fait frire comme
                les pommes de terre ; on peut les passer dans
                la farine ou dans une pâte très claire, avant
                de les mettre dans la friture.

                Sources : Maison rustique des dames, 1884
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