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Bulletin de l’Association “Les Amis de Comiac” (ADEC) Numéro 5 - 2006 - Page 25

res » Et en plus, nous avions deux vaches à un gros surcroît de travail. La grande mai-
l’étable ! son très convoitée par la Société Générale
d’Entreprise fut louée et elle connut une
D’autres commerces dans le village autre destination, une activité plus impor-
tante. Elle s’appela alors « la Cantine ».
En ce temps là, il existait un Café-Tabac Durant six ans, en moyenne chaque jour,
Frégeac où Élie et Blanche accueillaient une soixante de repas y furent servis. Dans
leurs clients avec beaucoup de gentillesse un pré voisin, des dortoirs - 17 chambres -
et le Café Laval où Gabrielle était un fin « en préfabriqué » abritaient les travail-
cordon bleu. leurs célibataires.

Un commerce plus important, la maison Ma mère transporta ses deux petits com-
Bastit (voir l’article suivant), offrait aussi de merces dans la maison proche du four ba-
multiples services dans des domaines diffé- nal où ses clients fidèles la suivirent, com-
rents des nôtres, hormis pour l’épicerie où me ils le disaient eux-mêmes « Bou che-
nous étions en concurrence. Ainsi, chez gren, Odette »
Bastit, on trouvait un grand choix de mer-
cerie, de lingerie, d’outillage, de quincaille- En 1969
rie, d’articles de bazar très divers.
Retour au calme. Le barrage achevé, Co-
C’était il y a 50 ans et la commune de Co- miac se vida. La famille Taurand-Cayre
miac comptait 555 habitants ! réintégra la grande maison au bord du
ruisseau. Odette décéda en 1972, après
Après 1960 avoir servi un ultime coup de rouge à un de

ses fidèles clients. Une partie de la maison
Vers 1960 commencèrent les études et les fut reconvertie en gîte de vacances. C’est
prospections pour la construction du barra- ainsi qu’elle existe encore aujourd’hui...
ge de Candes. Ma mère, veuve, pressentit

La grande maison aujourd’hui...