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Bulletin de l’Association “Les Amis de Comiac” (ADEC) Numéro 5 - 2006 - Page 31
foins, le dépiquage et rentrer les bettera- vie, mort de sa mère, lui laissant très jeune
ves. Le rendement de la récolte en blé, en la lourde tâche d’élever ses frères, mort de
fourrages, noix et betteraves a été d’une son mari après quelques mois de mariage,
bonne moyenne, les noix ont été vendues 50 enfin son unique fille lui laissant deux or-
francs les 50 kilos, le prix des animaux, du phelins (Pierre et Marthe). Ses restes ont été
vin et en général de tous les produits a at- ensevelis à Saint Martin où habitait son
teint des sommes inouïes. petit fils Pierre.
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1921 - En octobre, Marthe Ayroles est 1945 - En Novembre, Marthe devient in-
reçue au brevet simple (le brevet élémentaire). firmière chef du dispensaire antitubercu-
Marthe comme toutes les filles de la famille leux de Gentilly où elle fera toute sa carriè-
allait à l’école Notre Dame à Cahors. Avec re.
son frère Pierre elle déjeunait le midi chez ……………………………………………………
un de leur oncle, curé à Cahors. Elle re-
tournera à la ferme de Bertrandes et ne 1948 - Le 12 juillet, il fait une chaleur ca-
reprendra ses études que lorsque son frère niculaire, 38° à l’ombre, les puits tarissent,
Pierre abandonnera les siennes, 1926-1927, le ruisseau de Bonneviole est à sec, la Bave
après avoir préparé Polytechnique à Ste ne coule plus à Granou (près de Carennac, Lot)
Geneviève, à Versailles, pour se marier Marthe organise une réunion de famille. A
avec Agnès Faure, de Saint Martin. la fin du repas, les jeunes vont se baigner
dans la Dordogne.
1950 - Le 23 septembre pour les qua-
tre-vingt ans de son père Joseph Ayro-
les, Marthe organise une grande fête
de famille à Saint Martin des Bois.
Marthe vers 1925
1937 - Le 3 mai, décès de Madame
Peyroles (la grand-mère de Marthe) demeurant
à Bretenoux chez son gendre (Joseph Ayroles)
depuis la vente de sa propriété de Bertran-
des. Madame Peyroles (née Marie Labrousse,
veuve d’Alexis Peyrolles) « Maman Marie » pour
tous ses proches, laisse le souvenir d’une Joseph Ayroles
femme de devoir. Elle s’éteint après une
longue vie de travail, de dévouement aux 1985 - Le 13 septembre, pour fêter la
siens et de mérite sans nombre. Des deuils sainte Marthe, Jean-Claude Ayroles, écrit
particulièrement douloureux ont jalonné sa pour sa cousine, ce petit poème :